odieux m’est le profane vulgaire et je l’écarte
recueillez-vous je chante des chants auparavant
inouïs prêtre du culte des Muses
pour les jeunes vierges les jeunes garçons
le pouvoir terrible des rois s’exerce sur leurs
propres troupeaux sur les rois celui de Jupiter
illustre triomphateur des Géants
donnant d’un sourcil le branle à l’univers
un tel peut aligner ses plants dans des sillons
plus larges qu’un tel un candidat mieux né peut
descendre au Champ de Mars et un (…)
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strophes alcaïques
Articles
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Horace, Odes III 1 | Odieux m’est le profane vulgaire
12 avril 2013, par Danielle Carlès -
Horace, Odes I 31 | Que réclame au dieu le poète ? (2)
5 juin 2012, par Danielle CarlèsEn ce jour de dédicace, que réclame à Apollon
le poète ? Que demande-t-il, en versant de sa
coupe un peu de vin nouveau ? Ni les
riches moissons de la Sardaigne féconde,
ni de prospères troupeaux en Calabre, sous le
soleil brûlant, ni l’or ou l’ivoire de l’Inde
ni les campagnes que vient mordre l’
eau calme du Liris, le fleuve taciturne.
Que les gens de Calès taillent de la serpe la
vigne offerte par la Fortune, enrichi, que le
marchand boive dans des calices d’or
le (…) -
Horace, Odes II 14 | à Postumus
11 mars 2013, par Danielle CarlèsAh, elles s’enfuient, Postumus, Postumus, elles coulent, les années, et la dévotion ne retardera pas les rides, la vieillesse toute proche ni la mort que l’on n’apprivoise pas,
non, offrirais-tu, en nombre égal aux jours qui passent, mon ami, trois cents taureaux pour apaiser l’insensible Pluton, qui retient les trois corps géants de Géryon et Tityos dans le cercle de l’eau
funèbre, cette eau que tout le monde, oh oui, nous tous qui vivons des cadeaux de la terre, nous devrons traverser, (…) -
Horace, Odes II 17 | L’autre moitié de mon âme
15 mars 2013, par Danielle CarlèsPourquoi ces plaintes qui me coupent le souffle ? Ni les dieux, ni moi n’aimons que le premier tu puisses partir, Mécène, sublime gloire et colonne de ma fortune.
Ah toi, la moitié de mon âme, si t’emporte trop tôt un coup du sort, comment rester là, moi l’autre moitié, et survivre, moins précieux et estropié ? Ce jour-là de tous les deux
signera la perte. Ce n’est pas un serment en l’air que je viens de prononcer : je m’en irai, oui, je m’en irai, quoi qu’il en soit, si tu me précèdes, (…) -
Horace, Odes III 23 | Sacrifices
27 septembre 2014, par Danielle CarlèsSi vers le ciel paumes tournées tu lèves tes mains à la lune naissante, paysanne Phidyle, si d’encens tu rassasies, et des dernières moissons, tes Lares, et d’une truie gloutonne,
des miasmes de l’Africus ne souffrira pas ta vigne fertile, ni ton blé de la desséchante rouille, ni les tendres nourrissons du temps lourd à la saison des fruits.
Oui, la bête qui pâture sur l’Algide neigeux, vouée au sacrifice, au milieu des chênes et des yeuses, ou qui grandit dans les prés (…) -
Horace, Odes II 1 | à Pollion
9 décembre 2012, par Danielle CarlèsLes désordres politiques qui ont suivi le consulat de Métellus, les causes de la guerre, ses crimes, les formes qu’elle a prises, le jeu de la Fortune et, lourdes de conséquences, les amitiés des grands, et les armes
[5] couvertes d’un sang encore non expié : c’est un sujet rempli de risques et de dangers que tu traites et tu marches sur des feux recouverts d’une cendre trompeuse.
Puisse la Muse de la sévère tragédie n’être qu’un court moment [10] absente du théâtre ! Bientôt, quand tu (…) -
Horace, Odes IV 14 | La gloire d’Auguste
16 mars 2015, par Danielle CarlèsQuelle attention des Pères ou quelle attention des Quirites, parachevant la liste des hommages rendus, tes mérites, Auguste, à travers le temps dans les inscriptions et la mémoire des fastes
immortalisera, ô, sur toute terre habitée5 qu’illumine le soleil, le plus éminent des princes, toi, qu’exempts de la loi latine, les Vindélices viennent à présent de reconnaître,
éprouvant ce qu’avec Mars tu pouvais ? Car sous tes ordres Drusus a mis les Génaunes, ce peuple (…) -
Horace, Odes III 17 | Noblesse de Lamia
9 septembre 2014, par Danielle CarlèsAelius dont la noblesse part de l’archaïque Lamus, puisque les premiers Lamia d’après lui, rapporte-t-on, furent nommés, et de leurs descendants toutes les générations au long de la mémoire des fastes,
de ce fondateur tu tires ton origine, qui, les remparts de Formies, nous dit-on, le premier, qui, aux pieds de Marica se déversant sur le rivage, le Liris posséda,
roi d’un vaste royaume. Demain le bois de feuilles nombreuses, le rivage d’une algue inutile la tempête (…) -
Horace, Odes I 9 | L’hiver au printemps de l’âge (2)
28 avril 2012, par Danielle CarlèsVois-tu comme se dresse la blancheur du Soracte
sous la neige profonde ? Ce poids, les forêts à
peine le soutiennent et souffrent et
les fleuves se sont figés de glace vive.
Dissipe le froid remettant sans compter plus de
bois dans le feu et montre-toi plus généreux de
ce vin de quatre ans, ô Thaliarque !
Puise à l’amphore sabine aux deux anses.
Laisse aux dieux tout le reste. Qu’ils décident
de calmer les vents, leurs batailles sur la mer
fièvreuse, et cessent de (…) -
Horace, Odes III 26 | Déposer les armes
7 octobre 2014, par Danielle CarlèsJ’ai vécu pour les belles hier encore apte et j’ai fait mon service non sans gloire, à présent mes armes et, quitte du combat, le barbiton, ce mur va les porter,
qui de la maritime Vénus le flanc gauche protège. Ici, ici déposez les lumières des torches, les leviers et les arcs, contre les portes bloquées menaçants.
Ô déesse qui habites la bienheureuse Chypre et Memphis privée des neiges sithoniennes, Reine, lève ton céleste fouet, touche Chloé une bonne fois, elle si (…)