Combien de générations séparent Inachus et Codrus qui pour sa patrie n’eut pas peur de mourir tu racontes, et la descendance d’Éaque, et les combats menés sous les murs de la sainte Ilion. Sur le prix de la jarre de Chio dans le commerce, sur celui qui met de l’eau à tiédir, sur l’hôte qui nous ouvre sa maison et l’heure où je suis à l’abri d’un froid pélignien, tu ne dis pas un mot. À boire, vite, pour la lune nouvelle ! À boire, pour la nuit qui bat son plein ! À (…)
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glyconique
Articles
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Horace, Odes III 19 | À boire !
15 septembre 2014, par Danielle Carlès -
Horace, Odes IV 1 | Mais pourquoi, ah ! Ligurinus
27 novembre 2014, par Danielle CarlèsSuspendues, Vénus, depuis si longtemps,
tu reprends les hostilités ? Épargne-moi, je t’en supplie, je t’en supplie !
Je ne suis plus celui que j’étais quand, aimable,
régnait sur moi Cinara. Cesse, de la douceur
mère implacable des Désirs,5
dans mon dixième lustre, de vouloir me plier à ton suave
empire, je suis rebelle à présent. Va-t’en
là où te réclament les flatteuses prières des hommes jeunes.
Avec plus de chance dans la maison
de Paulus, à toutes ailes, par la pourpre (…) -
Horace, Odes I 3 | à Virgile
18 avril 2012, par Danielle CarlèsPuisse la déesse qui règne sur Chypre, les frères d’Hélène, constellation lumineuse, et le père des vents, les tenant tous enchaînés, sauf l’Iapyx, diriger ta route, navire, sachant que tu nous es redevable 5 de la vie de Virgile à toi confié. Sur la terre athénienne remets-le sain et sauf, je te supplie, et conserve l’autre moitié de mon âme. Il avait autour du cœur une triple armure de bois et de bronze, celui qui le premier 10 livra un fragile radeau à l’immensité de la mer (…)
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Horace, Odes III 15 | De la décence
5 septembre 2014, par Danielle CarlèsFemme du besogneux Ibycus, à la fin, mets un terme à ta vie de débauche et à ce manège déshonorant, plus près que jamais de l’heure du tombeau, cesse de minauder parmi les jeunes filles5 et répandre la brume sur des étoiles claires. Non, ce qui sied à Pholoé à toi, Chloris, ne sied pas pour autant. Ta fille à meilleur droit prend d’assaut les maisons des jouvenceaux comme une Thyade excitée par les battements du tympanon.10 Elle, il y a l’amour de Nothus qui la pousse à (…)
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