[250] Tourne cependant la roue sidérale et la nuit jaillit de l’océan,
sa grande ombre enveloppe la terre et le ciel,
et les ruses des Myrmidons. Partout dans la ville forte les Troyens
se sont tus. Le sommeil étreint les corps fatigués.
Et déjà l’armée argienne sur ses vaisseaux en ordre de bataille,
[255] partie de Ténédos, allait dans le silence complice de la lune muette,
se dirigeant vers le rivage familier. À la poupe royale brûlaient des feux
qu’on y avait allumés, et, (…)
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Virgile, Énéide II v. 250-267 | Le cheval rend son contenu