Cependant d’un endroit à l’autre la ville est remuée de cris de deuils,
et cela va croissant. Bien que la maison de mon père Anchise
[300] soit en retrait, isolée et cachée sous les arbres,
le vacarme est de plus en plus net, l’horreur des armes se rapproche brutalement.
Je m’arrache au sommeil et je monte tout en haut sur la terrasse
qui domine les toits. Là je tends l’oreille,
et c’est comme le feu qui prend aux moissons dans le déchaînement furieux des Austers,
[305] comme (…)
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Virgile, Énéide II v. 298-317 | L’horreur des armes se rapproche