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Depuis des années j’offre ici en lecture mes traductions originales de textes d’Horace et de Virgile. On trouvera aussi un peu de grec ancien, Pindare, grâce à mon invitée. [Traductions – Textes]. L’œuvre complète d’Horace a fait l’objet d’une publication en deux volumes chez Publie.net [Publications], dans encore d’autres traductions que celles que vous pouvez lire ici. C’est maintenant l’Énéide qui est chantier. Le besoin de mettre ma longue pratique en perspective s’est accru ces dernières années [Traduire]. La rubrique est nouvelle. Elle va s’enrichir peu à peu. Il y a aussi de belles surprises, des échanges contemporains et des haïku en latin sous le titre austère des [Archives]. Danielle Carlès

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Horace, Odes I 5 | Naufrage de l’amour

mardi 24 avril 2012, par Danielle Carlès

Quel enfant gracile inondé de parfum
te couvre de roses et devient plus pressant
à l’abri d’une grotte propice, Pyrrha ?
Pour qui attaches-tu ta chevelure blonde
 
avec tant d’élégance et de simplicité ? Bien des fois, hélas,
il versera des larmes, car ta foi est changeante et les dieux sont changeants !
il s’étonnera de voir la mer se hérisser
sous un vent chargé de noirceur, sans jamais s’y attendre !
 
Lui qui maintenant s’imagine être riche de tout l’or de ta beauté,
lui qui pour toujours te croit libre, aimable pour toujours,
ignorant combien la brise est trompeuse.
Ils sont bien malheureux
 
ceux qui sans te connaître sont pris à ton éclat. Mais moi,
un ex-voto au mur sacré du temple témoigne que j’ai raccroché
mes vêtements trempés, remerciement
au dieu souverain de la mer.

Texte latin

Quis multa gracilis te puer in rosa
perfusus liquidis urget odoribus
grato, Pyrrha, sub antro ?
cui flauam religas comam,

simplex munditiis ? heu quotiens fidem
mutatosque deos flebit et aspera
nigris æquora uentis
emirabitur insolens,

qui nunc te fruitur credulus aurea
qui semper uacuam, semper amabilem
sperat, nescius auræ
fallacis. Miseri quibus

intemptata nites. Me tabula sacer
uotiua paries indicat uuida
suspendisse potenti
uestimenta maris deo.


Strophe asclépiade B.

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