Il est trop tôt pour soumettre sa nuque au joug, elle ne peut pas encore le supporter, ni égaler à la tâche son compagnon, ni soutenir le poids du taureau se ruant à la saillie.
Elle n’a en tête que les vertes prairies, ta génisse : tantôt se rafraîchir à la rivière de la chaleur pesante, tantôt dans la saulaie humide jouer avec les veaux,
voilà tout ce qu’elle désire. Renonce à la tentation du raisin trop vert. Déjà pour toi l’automne chamarré nuance le bleu des grappes d’une teinte de (…)
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Horace, Odes II 5 | Le raisin trop vert