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Alcée
◊ Alcée (vers 630-580 av. J.-C.), engagé de son vivant dans des luttes politiques à Mytilène, par ailleurs ayant voyagé, est un des maîtres de la poésie lyrique grecque dont Horace s’inspire. La strophe "alcaïque" fait référence à Alcée.
◊ Horace le désigne comme « citoyen de Lesbos et soldat intrépide ».
Articles
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Horace, Odes IV 9 | Éloge de Lollius
15 février 2015, par Danielle Carlès
Ne crois surtout pas qu’ils passeront, ces mots que, né au bord de l’Aufide aux longs échos, en des formes jusqu’alors inouïes je dis, recherchant l’association des cordes.
Non, si au Méonien revient le premier rang,5 Homère, ne se taisent pas les pindariques, les céennes, d’Alcée les menaçantes ou de Stésichore les nobles Camènes,
et le moindre badinage d’Anacréon, le temps n’a rien détruit. L’amour respire encore10 et sont vivantes les ardeurs confiées à la lyre par (…)
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Horace, Odes II 13 | à l’arbre qui a failli me tuer
8 mars 2013, par Danielle Carlès
Il t’a planté un jour néfaste, oui, le premier, quel qu’il soit, et d’une main sacrilège t’a fait pousser, arbre, pour la ruine de sa postérité et la honte de son village.
Celui-là, je croirais bien qu’il avait brisé le cou de son père et sur ses Pénates répandu la nuit le sang de son hôte. Celui-là, en poisons de Colchide
et en tout ce qu’on imagine quelque part d’interdit, il fut expert, celui qui t’a installé dans mon champ, ah, bois de malheur, destiné à tomber un jour sur la tête de (…)
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Horace, Odes I 32 | Le luth de Lesbos
7 juin 2012, par Danielle Carlès
On me réclame. S’il m’est arrivé de badiner avec toi sans contraintes sous l’ombrage, dis maintenant un poème qui vive l’année entière et même de plus nombreuses, allons, dis un poème latin, luth,
toi qui as vibré la première fois pour un citoyen de Lesbos et un soldat intrépide, mais, au milieu des armes, ou quand il avait amarré son navire chahuté sur un rivage humide,
il chantait Liber et les Muses, et Vénus et l’enfant qui toujours la suit étroitement, et Lycus, beau de ses yeux (…)