Tu m’évites, Chloé, tu es comme le faon qui cherche sa mère craintive dans les montagnes écartées qui s’apeure sans raison du moindre souffle d’air, des arbres de la forêt. Si l’approche du printemps agite d’un frisson les souples feuillages, si un lézard vert écarte les ronces, son cœur se met à battre, ses jambes à trembler. Voyons ! Je ne suis pas un tigre féroce, un lion de Gétulie, je ne te chasse pas pour te briser les os ! Laisse à la fin le giron de ta mère, à l’âge d’aller vers (…)
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Horace, Odes I 23 | L’âge d’aimer