Ne crois surtout pas qu’ils passeront, ces mots que, né au bord de l’Aufide aux longs échos, en des formes jusqu’alors inouïes je dis, recherchant l’association des cordes.
Non, si au Méonien revient le premier rang,5 Homère, ne se taisent pas les pindariques, les céennes, d’Alcée les menaçantes ou de Stésichore les nobles Camènes,
et le moindre badinage d’Anacréon, le temps n’a rien détruit. L’amour respire encore10 et sont vivantes les ardeurs confiées à la lyre par (…)
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Lollius
◊ M. Lollius Paulinus (vers 54-2 av. J.-C.) fut consul en 21 av. J.-C. Issu de la plèbe, il fut proche d’Auguste qui lui conserva sa faveur même après la défaite subie contre les Sygambres (Sicambres) en 16 av. J.-C.
Lollius par la suite fut dénoncé pour intelligence avec l’ennemi, et probablement se suicida.
On ne sait si ce Lollius, dont Velleius Paterculus (II 17) dit que c’était un homme « qui en toutes choses, cherchait plutôt une occasion de s’enrichir que de bien faire et qui, sous une très habile dissimulation, était extrêmement vicieux. » est bien celui de l’ode IV d’Horace.
◊ Maximus Lollius de l’Épître I, 2 est un jeune homme, ami d’Horace.
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Horace, Odes IV 9 | Éloge de Lollius
15 février 2015, par Danielle Carlès