Où, Bacchus, m’entraînes-tu, de toi plein ? Dans quels bois suis-je mené, dans quelles grottes, si vite, l’esprit neuf ? Dans quels antres m’entendra-t-on chanter l’incomparable César, dont je médite d’inscrire la gloire éternelle au nombre des étoiles et du conseil de Jupiter ? Je dirai de l’inouï, du nouveau, à ce jour informulé par toute autre bouche. Non autrement sur les crêtes, éveillée, s’éblouit l’Éviade voyant au loin l’Hèbre, et, de neige étincelante, la (…)
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Bacchus
– Le nom de Bacchus est un emprunt au grec Βάκχος, dieu du vin (terme d’origine inconnue).
– Bacchus est assimilé de longue date au grec Dionysos.
– Le dieu italique Liber a également été assimilé très tôt à Bacchus.
– Le culte de Bacchus est un culte à "mystères".
– Dionysos / Bacchus est fils de la thébaine Sémélé (une mortelle) et de Zeus. Il est ainsi le seul grand dieu de l’Olympe à ne pas avoir une origine entièrement divine.
Articles
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Horace, Odes III 25 | Je dirai de l’inouï
4 octobre 2014, par Danielle Carlès -
Horace, Odes II 19 | J’ai vu Bacchus
18 mars 2013, par Danielle Carlèsj’ai vu Bacchus sur des rochers écartés enseigner
ses chants croyez-moi hommes du futur j’ai vu les
Nymphes répéter et les oreilles
affûtées des Satyres aux pieds de chèvre
évohé mon âme tremble encore de cet effroi récent
et mon cœur est plein de Bacchus bouleversé saisi
de joie évohé épargne-moi Liber
épargne-moi redoutable ton thyrse sévère
j’ai le droit de chanter les Thyades obstinées et
la source de vin les ruisseaux de lait s’écoulant
à profusion et raconter le (…) -
Horace, Odes II 6 | à son ami Septimius
1er janvier 2012, par Danielle CarlèsSeptimius, tu serais prêt à m’accompagner jusqu’à Gadès, jusque chez les Cantabres qui ne connaissent pas le poids de notre joug, jusqu’aux Syrtes barbares où bouillonne sans cesse l’onde Maurétatienne,
mais puisse Tibur fondée par un colon d’Argos être le lieu où séjournera ma vieillesse, puisse-t-il être le terme, car je suis fatigué de la mer, des voyages et de la guerre.
Et si les Parques hostiles m’en tiennent éloigné, alors je gagnerai le calme fleuve de Galèse, où l’on met des (…) -
Horace, Odes III 21 | Ô pieuse cruche !
22 septembre 2014, par Danielle CarlèsÔ toi, née avec moi sous le consulat de Manlius, grosse de lamentations ou de plaisanteries, de dispute et de fol amour, ou, pieuse cruche, d’un sommeil propice,
quoi que tu recèles, c’est un Massique de choix que tu gardes. Digne d’être sortie un jour favorable, descends ! car Corvinus appelle à tirer le vin quand il a bien vieilli.
Ce n’est pas lui, bien qu’il soit imprégné des socratiques dialogues, qui te dédaignera et se hérissera. On raconte que l’ancien Caton aussi (…) -
Horace, Odes I 18 | Visages de Bacchus
15 mai 2012, par Danielle CarlèsVarus, tu ne planteras aucun arbre de préférence à la vigne sacrée sur le sol de la fertile région de Tibur, à l’entour des remparts de Catilus, car le dieu l’a annoncé, tout pèse à qui pratique l’abstinence, et il n’est pas d’autre moyen pour dissiper les mordantes inquiétudes. Qui s’épanche, après le vin, sur la dureté de la vie militaire ou de la pauvreté ? Qui ne préfère t’évoquer, Bacchus, ô père, ou toi, gracieuse Vénus ? Mais Liber a de la mesure, et qu’il ne faut pas abuser de ses (…)
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Horace, Odes II 7 | à son ami Pompée
26 janvier 2013, par Danielle CarlèsÔ toi si souvent avec moi jusqu’au dernier moment quand sous les ordres de Brutus nous étions engagés, qui, te refaisant Quirite, t’a rendu aux dieux de tes pères et au ciel d’Italie,
Pompée, le premier de mes camarades, avec qui si souvent j’ai brisé dans le vin l’ennui d’un jour trop long, couronné, les cheveux brillants de malobathre syrien ?
Avec toi j’ai vécu la bataille de Philippes et la fuite à toutes jambes, mon petit bouclier abandonné sans façon, quand le courage et les airs (…) -
Horace, Odes I 27 | Buvons sérieux !
29 mai 2012, par Danielle CarlèsSe battre à coups de scyphes faits pour servir à la joie, c’est bon pour des Thraces ! Bannissez cette conduite de barbares, Bacchus veut du respect, ne le mélangez pas au sang des bagarres !
Avec le vin et les lumières, l’épée des Mèdes, mais non, quelle horrible dissonance ! Sacrilège tapage, calmez-vous, les amis, et laissez vos coudes bien calés à leur place !
D’un Falerne sérieux vous voulez que moi aussi je prenne ma part ? Alors, que le frère de Mygella d’Oponte nous dise, le (…) -
Horace, Odes III 21 | Ô pieuse amphore !
19 septembre 2014, par Danielle CarlèsÔ toi, née avec moi sous le consulat de Manlius, grosse de lamentations ou bien de plaisanteries, de dispute et de fol amour, ou, pieuse amphore, d’un sommeil propice,
peu importe la vertu de ce Massique de choix que tu gardes, digne d’être sortie un jour heureux, descends ! puisque Corvinus dit de tirer un vin qui a bien vieilli.
Ce n’est pas lui, bien qu’il soit imprégné des socratiques conversations, qui te dédaignera, tout hérissé. L’ancien Caton aussi, dit-on, (…)